Quoi te dire?
En musique: JJ Goldman - l'album "Chansons pour les pieds"
Je sais.
Il n'y a pas foule par ici.
Mais que veux-tu.
En ce moment, mon moral est à l'image de ce blog: creux.
La douleur que j'ai au pied et qui ne se résoud pas y est pour beaucoup. Là où beaucoup ne voient qu'un problème fonctionnel qui va bien finir par passer - avec ou sans bistouri -, pour moi il s'agit de bien plus. Une atteinte au sens que je me fais de la féminité. C'est comme ça. Je ne peux plus mettre de chaussures à talons pour l'instant. Alors je dois composer. Car mon armoire de vêtements est essentiellement faite de choses qui ne peuvent se passer de chaussures un peu jolies.
Et définitivement, les ballerines, très peu pour moi.
Déjà que j'ai une piètre image de mon physique, me sentir tassée dans des chaussures plates et larges me fait pleurer tous les matins.
Je sais, ça peut paraître futile et exagéré, mais c'est comme ça.
Hier, j'ai vu une chirurgienne. Ma mère pense que c'est pour voir mon degré de motivation. Moi je pense que c'est un manque de tact pur. Toujours est-il qu'elle m'a dit de ne me pas me laisser porter par les dictakts de la mode qui forcent les filles à porter des jupes et des robes avec des chaussures hautes... et qu'au fond un pantalon large et long qui cache la misère de mes pieds pouvait amplement suffire. Elle m'a dit aussi que des chaussures à talons, ça ne servait à rien et qu'il était temps que je change mes goûts pour ne pas être malheureuse.
Voilà, ce que j'ai entendu hier.
Entre les examens à faire et les prochains rendez-vous, la situation restera comme elle est encore trois semaines.
Trois semaines à ne pas aimer mon image, trois semaines à ne pas pouvoir avancer sur mes projets professionnels.
Voilà.
L'humeur de ce blog est molle et contrariée. C'est tout.