T'as pas un mouchoir, dis?
En musique: Adèle - Turning tables
D'habitude, je reste aussi loin que possible de Noël. Et Noël reste aussi loin que possible de moi.
Et c'est très bien comme ça.
Cette année, les choses sont un peu différentes.
Parce que cette année, je fête Noël avec Monsieur A et ses enfants.
Au début, je ne voulais pas trop, j'imaginais assez bien être seule chez moi, à me taper ma pizza quatre fromages et mon Coca, mon plaisir quand je fête ce genre d'évènement en solo. Et puis j'ai pensé aux gosses. Qui depuis deux ans ont des Noël pas folichons, entre la tristesse et l'instabilité. Alors je me suis dit que c'était une occasion de changer les choses, et de leur offrir une soirée presque normale. Avec un peu de chance, j'y trouverai du plaisir moi aussi.
Surtout que mon gâteau super pouêt-pouêt ne se mange pas seul. Je nous ai imaginé préparer le repas de Noël tous ensemble, un peu comme dans La Petite Maison dans la Prairie, avec Jingle Bells en musique de fond, un truc terrible quoi. Et j'ai presque trouvé ça mignon. Alors j'ai suggéré l'idée à Monsieur A, il en a parlé aux enfants. Mademoiselle J a fait des bonds partout et Jeune Homme T a dit à son père "Tu sais, tu n'as pas besoin de nous demander à chaque fois, Emma elle vient quand elle veut". Alors voilà, le Père Noël n'est pas encore sur son traineau que moi, ça me donne déjà envie de chialer.
Bref.
En fait je crois que cette année, Noël va me faire pleurer. Au moins cent fois.
Juste parce que ce Noël sera celui des premières et des dernières fois.
Un Noël qui me terrifie autant qu'il m'excite.
Non, je n'aime pas Noël. C'est la période où les émotions te taillent à vif. Où tu ne sais plus bien ce qui te fait mal et ce qui te remplit de joie.