Je suis l'amoureuse, je suis ton amoureuse (non, ce n'est pas repris d'une chanson de Carla)

En musique: J. Brel - Quand on n'a que l'amour (dans sa version interprétée par... Brel évidemment)

Petite lecture qui m'a serré les boyaux. Rien de bien nouveau, mais lire ce que l'on ressent quand on ne l'a pas écrit soi-même fait toujours un effet un peu bizarre.

A lire et à faire lire à tous ceux qui aimeraient bien se laisser tenter par ce beau voyage.

http://www.psychologies.com/Couple/Vie-de-couple/Amour/Articles-et-Dossiers/Amour-vrai-5-signes-qui-ne-trompent-pas

Comments

[Philémon]

Bien sûr que tant qu'on a pas baissé sa garde, on ne risque pas de prendre le coup en plein cœur, ce n'est pas à une escrimeuse que je vais l'apprendre ;o)
On dira qu'il faut conjuguer les deux, je suis d'accord avec toi.

[Emma]

Phil tu as gagné la palme du commentaire! :)
Sur ce que tu dis concernant le fait d'accepter d'aimer, je complèterais par l'impératif du lâcher prise. Pour aimer entièrement il faut accepter de perdre le controle, se faire à l'idée qu'il puisse y avoir quelque chose d'irrationnel qui nous dépasse et se laisser porter par une certaine confiance dans ce qui nous échappe... Vouloir tout controler par peur d'avoir mal est le meilleur moyen de ne jamais être amoureux... Enfin ce n'est que mon avis...

[Philémon]

Je suis assez en phase avec ce qui est écrit, avec un bémol peut-être pour le "Avoir peur de le perdre". On a parlé déjà tous les deux de la perte (définitive) de l'être aimé, quel qu'il soit, et je pense qu'avoir vécu ces moments difficiles nous protège de cette peur de perdre l'autre. Ou alors ça serait simplement une histoire d'âge, qui fait qu'on est plus serein, moins dans l'urgence ?
Je crois surtout que pour accepter d'aimer, il faut se sentir bien avec soi-même et avoir cet espèce de rayonnement qui fait qu'on intéresse l'autre. le "Tu m'intéresses" est à double sens. Tu m'intéresse car tu t'intéresses à moi, mais pour cela, il faut qu'on se sente intéressant, ce qui n'est pas toujours le cas.
Et la part de mystère est évidemment importante, le fait d'être surpris par l'autre, de la retrouver là où on ne l'espérait pas, mais aussi pas là où on l'imaginait. Oui, un mystère est essentiel.
Quand au désir, on en parlait justement avec Amélie, qui est une grande et magnifique amoureuse, c'est quelque chose de primordial. Mais la perte de désir, si elle est durable, signifie quand même, je trouve, l'antichambre du désamour. Pour l'avoir vécu, je pense que malgré tous les soins portés à ce renouvellement des sens, quand on reste face à un mur et que le doute s'installe, et qu'il n'est pas tempéré par l'autre, les efforts deviennent un peu vains, je trouve, et le découragement s'installe.
Quand au sentiment de se sentir exister, je le place au même plan dans une amitié sincère que dans un amour. Ce n'est pas l'apanage plus de ce dernier. Moi, à défaut, je me sens exister dans le regard de mes amies et de mes amis, et ça aide aussi beaucoup à se réaliser, non ?
J'ai gardé le texte, pour le relire, parce qu'il contient des choses belles à méditer.
Tu vois que je suis inspiré ;o)

[Philémon]

Ben si, mais si tu crois que j'ai le temps, moi ?

[Emma]

Lili > je me doutais que ça te parlerait ;)
Phil > bon bin je vois que ça t'a inspiré :))